Jean-Baptiste Nolin (vers 1657-1708) était un graveur français qui a travaillé au tournant du XVIIIe siècle. Initialement formé par François de Poilly, ses talents artistiques ont attiré l'attention de Vincenzo Coronelli lorsque ce dernier travaillait en France. Coronelli encourage le jeune Nolin à graver ses propres cartes, ce qu'il commence à faire.
Le fils de Nolin, également Jean-Baptiste (1686-1762), poursuit l'entreprise paternelle.
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A propos de l’option: Impression sur toile coton avec suspente bois
Reprenant Une tradition hollandaise du XVII ème siècle, consistant à accrocher des cartes géographiques aux murs, nous vous proposons des impressions sur toile coton collée sur des baguettes en chêne (1/4 de rond 14 mm). L’ensemble peut être suspendu sur un mur par une chaînette.
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Jean-Baptiste Nolin (vers 1657-1708) était un graveur français qui a travaillé au tournant du XVIIIe siècle. Initialement formé par François de Poilly, ses talents artistiques ont attiré l'attention de Vincenzo Coronelli lorsque ce dernier travaillait en France. Coronelli encourage le jeune Nolin à graver ses propres cartes, ce qu'il commence à faire.
Alors que Nolin était un graveur habile, il n'était pas un géographe original. Il avait également un flair pour les affaires, adoptant des surnoms comme le géographe du duc d'Orléans et graveur du roi XIV. Lui, comme beaucoup de ses contemporains, a emprunté généreusement aux cartes existantes. Dans le cas de Nolin, il s'appuya surtout sur les travaux de Coronelli et de Jean-Nicholas de Tralage, le sieur de Tillemon. Cette pratique a finalement attrapé Nolin dans l'un des plus grands scandales géographiques du XVIIIe siècle.
En 1700, Nolin publie une grande carte du monde qui est vue par Claude Delisle, père du premier cartographe de son époque, Guillaume Delisle. Claude a reconnu que la carte de Nolin était basée en partie sur le travail de son fils. Guillaume avait travaillé sur un globe manuscrit pour Louis Boucherat, le chancelier de France, avec des informations exclusives sur la forme de la Californie et l'embouchure du fleuve Mississippi. Cette information était imprimée sur la carte de Nolin. Le tribunal a tranché en faveur des Delisle après six ans. Nolin a dû arrêter de produire cette carte, mais il a continué à en faire d'autres.
Traiter Nolin de plagiaire est injuste, car il était engagé dans une pratique que pratiquement tous les géographes ont adoptée à l'époque. Les sources étaient peu nombreuses et les lois sur le droit d'auteur faibles ou inexistantes. Les cartes de Nolin sont gravées avec une habileté considérable et sont esthétiquement attrayantes.
Le fils de Nolin, également Jean-Baptiste (1686-1762), poursuit l'entreprise paternelle.
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